Saint-Jean-de-Luz, là où la montagne rencontre la mer

Nous voici à l’extrême sud de la France, dans cet "autre sud" qui mêle les flots agités de l’Atlantique et les vertes collines des Pyrénées. Bienvenue à Saint-Jean-de-Luz, une station balnéaire qui sait être aussi une "vraie cité" avec une histoire et un patrimoine très riches.

 

Texte et photos : François Bordonneau

Des marais à la lumière

 

Celle qui avait commencé par s’appeler Donibane Lohitzune (Saint-Jean-des-Marais) est devenue Saint-Jean-de-Luz, "luz" signifiant lumière en espagnol. Ce nouveau nom, plus charmant, préfigurait la ville actuelle : l’estuaire marécageux de la Nivelle a laissé la place à une baie des plus agréables, où plages de sable, jolies villas et ruelles lumineuses conduisent à une mer limpide dans laquelle se mirent les verts contreforts des Pyrénées.

Une histoire riche

 

Saint-Jean-de-Luz est un port de pêche. Dès le XVe siècle, les expéditions vers Terre-Neuve favorisent le développement de la ville. Cette activité a d’ailleurs connu un renouveau au XXe siècle : Saint-Jean-de-Luz a été, entre 1930 et 1950, le premier port thonier et sardinier de France. En juin 1660, la ville est également le théâtre de l’Histoire puisqu’elle abrite le mariage du Roi soleil avec Marie-Thérèse d’Autriche. Pourtant, quelques années après, elle entre dans une longue période de récession. En effet, vers 1675, les assauts de la mer commencent à mettre en péril les défenses rocheuses de la baie, accélérant la ruine du port et l’exil de la population. Ce n’est que sous Napoléon III que l’Etat fit construire les digues (que l’on voit encore aujourd’hui) après que l’impératrice Eugénie ait manqué de se noyer !

Idéal pour les vacances…

 

Saint-Jean-de-Luz la bourgeoise, villégiature à la mode sous le second Empire, est aujourd’hui une vraie cité balnéaire. Il y en a pour tous les goûts entre plages et montagne. Celle-ci est partout et culmine au sommet de la Rhune à 905 mètres. Vous y découvrirez un extraordinaire panorama portant des Pyrénées au littoral. Celui-ci ravira les baigneurs (plage du centre-ville et plage de la Bougie à Socoa) mais aussi les amateurs de glisse. La plage d’Erromardie, la plage Lafitenia et la plage Mayarco, situées au nord, sont des temples du surf.

… au camping, bien sûr !

 

Amateurs de clubs de vacances où tout est sur place ? Amoureux des petits terrains équipés uniquement (c’est le minimum qu’on attend d’un camping) de convivialité ? Vous trouverez forcément le camping de vos rêves. Des falaises d’Acotz aux flancs boisés du col d’Ibardin, il y a autant de manières de passer les vacances que de campings même si au final tout le monde profite des mêmes choses essentielles : "itasaso eta mendi", la mer et la montagne !

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