Aix-en-Provence, secrets d'élégance

Intrigante, passionnée, exquise, élégante ! La capitale des comtes de Provence, plus tard cité du bon roi René, distille encore son âme touchante au fil de ses rues et places, jusque dans l’intimité de ses venelles, livrant çà et là ses trésors d’histoire, ses secrets de préciosité bâtis à travers les siècles : un foisonnement de riches détails architecturaux s’étalant entre le 17e et le 19e siècle, la quintessence d’une époque gourmande d’arts et de frasques. (Par Sandrine Moirenc)

Cité d’eau, cité d’art

Une centaine de fontaines, un festival d’art lyrique de renommée mondiale, de somptueux hôtels particuliers, des personnages illustres pour ne citer que Cézanne et Zola. Voici Aix-en-Provence. Cette ville de robe, élégante, au sein de laquelle la vieille bourgeoisie cohabite plus ou moins avec ces nouveaux arrivants désirant goûter à son art de vivre, avec toute une population estudiantine profitant de la taille humaine de cette petite cité autant que de ses universités. On l’entame immanquablement par le Cours Mirabeau - ancien cours à carrosses - l’artère principale. Depuis la fameuse Rotonde, monumentale fontaine célébrant la richesse de la ville, empruntez ses larges allées, mêlez-vous à ce grand défilé d’apparats vestimentaires, de grâces féminines, qui longent majoritairement les terrasses de café surpeuplées. Ici, on se montre, on aime bien être regardé. Une attitude héritée des  17e et 18e siècles où chacun rivalisait d’ostentations à coup d’édifications de précieux hôtels particuliers. Aujourd’hui, cette période fossilisée à l’abri de magnifiques façades infranchissables semble tout de même avoir réussi à forger, dans les gènes aixois, cette culture de l’élégance et du paraître, son amour de la scène. Fossilisée ? Réveillons délicatement la belle ! Derrière ces lourdes portes, pulse encore un univers secret bien gardé, les fantômes du fastueux théâtre d’art et de vie de cette incroyable époque.

Le long du Cours Mirabeau

Commençons par l’Hôtel de Maurel de Pontevés au n°38. La demeure de l’ancien magistrat voulant afficher, en 1648, sa nouvelle noblesse, se pare d'une incroyable façade sur rue. L'architecture y est bavarde et met principalement en scène deux colossaux atlantes de pierre soutenant un balcon de très belle ferronnerie. L’hôtel abrite actuellement le Tribunal de Commerce. Mais derrière cette entrée monumentale, que reste-t-il de l'époque ? Appuyez sur la sonnette. En un clic, la porte s’ouvre sur le rez-de-chaussée. A droite, la file d’attente, face à l’accueil, passe pratiquement inaperçue. Votre attention est toute vouée à ce grand escalier de vanité, à la belle rampe forgée et qui met en scène de véritables derviches du barreau. Plus discret, l’Hôtel d’Arbaud-Jouques, au n°19, se pare de superbes ferronneries du 18e siècle composées de deux léopards encadrant un médaillon coiffé d’un mortier, une broderie d’une sublime finesse !

De nobles façades

Prenez maintenant par le quartier Mazarin à droite du Cours Mirabeau. Son urbanisation commence à partir de 1640 et ce jusqu’à la fin du 18e siècle. Les hôtels se sont construits, ici, en enfilade autour de la belle fontaine des Quatre Dauphins sur la place des Quatre-Dauphins. Ils incarnent le quartier des robins, ces nouveaux aristocrates de la robe, pris d’une fièvre architecturale largement inspirée du baroque italien. Conçus selon un même module, ils s’organisent en un parallélépipède muni d'une monumentale porte desservant un rez-de-chaussée investi, aujourd’hui, par un commerce ou une banque, un étage et un attique souvent occupés par des avocats ou notaires, et des combles logeant principalement des étudiants. L’ensemble s’expose comme une explosion de baroque dont on admire un bel exemple au n°26 de la rue de l’Opéra, l’Hôtel de Grimaldi avec sa corniche digne des palais italiens et sa belle porte sculptée. Rue Joseph, c’est un véritable trésor qui se découvre au-dessus des portes des n°1 et 3 : deux médaillons datant de 1600 représentant les pèlerins de Compostelle qui passaient en ces lieux. Autre détail remarquable, rue Roux Alphéran, au n°23, les deux belles chimères posées sur le fronton de la porte datent du 18e siècle. Rue du 4 Septembre, c’est au n°9 que l’on admire les pilastres, la ferronnerie et les éléments floraux d’un style rococo. Rue Goyrand, l’Hôtel de Bonnet de la Baume offre une façade décorée de bucrane et rinceaux, un décor Louis XVI rare dans la cité. A l’intérieur, un vieux poêle en fonte se décore de jolies vestales. Suit la rue Joseph Cabassol, où l’on découvre le Conservatoire de Musique, son portail monumental, le faune parant l’entrée, les atlantes présentant, dans le vestibule, le bel escalier de maître.

De robes en capes, voyage dans l'élite aristocratique aixoise

Faufilez-vous dans le vieux centre. Vous pénétrez dans le quartier dit de la « noblesse d’épée », celle issue des anciens croisés. Ici, également, la ville comtale frondeuse s’éprend finalement de la grandiloquence parisienne et ne tarde pas à remanier ses demeures médiévales, jusqu’au 18e siècle. Mais son espace étant parfois plus petit, elle doit, par contre, rivaliser de génie pour créer le même effet ostentatoire que son quartier voisin. Petit détour rue des tanneurs : dans cette ruelle étroite, le Moyen-Age s’y respire encore. A bien regarder, on trouve, sur une façade grisonnante, deux superbes entablements aux n°3 et 5 style renaissance : du maniérisme daté du début du 17e mettant en scène des métamorphoses de sirènes et de végétaux. Magnifique !

Bas-reliefs et atlantes

Un peu plus haut, la rue des Marseillais expose les bas-reliefs de plâtre d’une maison représentant une allégorie des quatre saisons. La moisson, la chasse, la cueillette et les vendanges sont mises en scène par des personnages fantaisistes et des mascarons : quelle grâce dans les détails ! On débouche sur la rue Maréchal-Foch : au n° 7, l’Hôtel d’Arbaud y expose ses deux atlantes, l’un de face, l’autre de dos, devant la porte d’entrée surmontée d’un superbe mufle égueulé ainsi que d’une belle corniche. En prenant par la rue Nazareth-et-Espariat, vous tombez forcément sur la place Albertas, un délicat cirque de façades entourant sa belle fontaine. Ici, armez-vous de patience. Juste en face, au n° 10, s’élance la façade style Régence de l’Hôtel du Marquis d’Albertas. Place de l’Hôtel de Ville, il faut absolument aller faire un tour à l’étage de la mairie pour demander à visiter la salle Toro abritant les anciennes archives de la cité : voici un magnifique fronton de portes toutes en noyer parcourant le périmètre de la pièce et finement sculptées, coiffées d’incroyables masques sataniques. À gauche du beffroi s’étale la grande place des Cardeurs, repère de bonnes tables.

Au musée du Vieil Aix

Nous passons sous le porche pour remonter la rue Gaston de Saporta, bien connue pour abriter nombre de grandes résidences nobles offrant des entrées et des façades plus ou moins décorées selon le goût des anciens propriétaires. Au n° 17, l’Hôtel d’Estienne de Saint-Jean, remanié en 1679, affiche une sobre façade de style baroque encadrée de deux pilastres corinthiens s’élançant sur toute sa hauteur. Derrière sa belle porte de noyer sculptée – admirez ses heurtoirs de bronze – se love le musée du Vieil Aix. Pas grand le musée : il occupe les deux salons d’apparat à gauche de l’entrée. Il faut dire que l’espace intérieur a été modifié pour faire place à une entrée des plus théâtrales, avec ce large vestibule disproportionné et son grand escalier de vanité. Par contre, ses petites collections au charme désuet, et la chaise à porteur du vestibule participent à véhiculer cette atmosphère de siècles passés, et bien plus encore ce splendide boudoir du grand salon présentant une coupole richement décorée et ce minuscule cabinet de livres flanqué d’un beau décor plafonnant.

Les extensions du centre moyenâgeux

Moins connue est l’entrée d’origine de l’Hôtel d’Aiguines au 28, rue Jacques-de-la-Roque, qui donne sur l’impasse Silvacane et dont il reste le joli entablement. Nous voici boulevard Jean Jaurès, limite des anciens remparts. Un autre trésor d’histoire aussi insolite que méconnu nous attend au n°21 : au-dessus d’une porte d’entrée vraiment quelconque gît, incrustée dans le mur, une pierre taillée sur laquelle ont été sculptées deux tours : le fameux bloc a été ramené de la Bastille en 1789 par deux révolutionnaires aixois. En prolongeant par la droite le boulevard jusqu’à la place Bellegarde, cela nous mène rue Mignet, un autre « lieu-dit » de résidences somptueuses. Il n’y a qu’à faire un tour à la sous-préfecture pour pénétrer dans le bâtiment B. Ici c’est le plafond accompagnant l’escalier qui nous intéresse avec une exceptionnelle gypserie datée de 1665, ses hauts et bas-reliefs navigant dans un monde de fantaisies et de métamorphoses, d’animaux et de végétaux et de sujets fantastiques. En prolongeant la rue, les regards sont à l’affût : le merveilleux continue de se décliner en mascarons de différents styles sur les façades. Place des Prêcheurs, directement à gauche, il suffit de lever les yeux pour apercevoir un curieux carillon représentant un personnage chinois daté de 1833 ainsi qu’un cadran solaire de vingt ans son aîné. Un peu plus loin, nous avons l’occasion d’observer un rare détail architectural, rue Manuel, au  niveau du toit de l’Hôtel de La Ceppède : ce sont les poutres faîtières d’angle dont l’extrémité finit en tête de mufle ou de lion. Rue Lacépède, les tout aussi rares mascarons d’angles représentant des masques grimaçants attirent notre attention. Sa perpendiculaire, la rue Emeric David, abrite, quant à elle, une magnifique porte de noyer au n°12 dont l’imposte arbore une sculpture de faune se métamorphosant en feuillages. Au n°16, les mascarons ont envahi la façade, de la porte en bois jusqu’aux frontons des fenêtres. N’oublions pas, un peu plus bas, les gargouilles de la fontaine d’Argent, incarnant deux gros mascarons enrubannés. Renaissance, baroque, maniérisme, néoclassique, rococo… l’histoire et la magnificence de l’art nous surprennent à chaque coin de rue de cette cité toujours pleine d’élégance, bon chic bon genre. Plusieurs visites thématiques pour découvrir la ville seuls ou avec un guide sont organisées par l’Office de tourisme d’Aix-en-Provence situé 2, place Général de Gaulle. Téléphone : 04 42 16 11 61.

Les marchés d’Aix-en-Provence

Vous ne pouvez concevoir une visite de l’élégante cité sans expérimenter ses remarquables marchés colorés. Les mardis, jeudis et samedis matins, c’est le marché paysan qui installe ses étals gourmands sur la place des Prêcheurs. Aubergines, courgettes, poivrons, melons, olives, morues, pains et fromages de chèvres, aromates… Tout y est pour initier votre palais gourmet aux saveurs de Provence. De l’autre côté, sur la place du Palais de Justice, c’est le marché aux puces, aux artisans et potiers qui investit l’espace de mille et une merveilles. Les forains du prêt-à-porter exposent leurs fripes, chaussures, vêtements, boutis et napperons tout autour du tribunal. Ces mêmes jours, la place de la mairie fleurit et embaume de mille fragrances. Le marché aux fleurs est un incontournable. Enfin, chaque jour et ce depuis le 14e siècle, la place Richelme est un lieu de rencontre gourmand entre les maraîchers, les poissonniers et les  chalands.

Nos bonnes adresses gourmandes à Aix-en-Provence :

Les Deux Garçons

Cette brasserie est une véritable institution dans la cité. Le lieu décoré suivant le style empire vert et or est absolument magique. Il est surtout connu pour avoir été le QG d’illustres personnages tels Cézanne, Zola, Camus, Pagnol, Picasso et bien d’autres. Au 53, cours Mirabeau.

Le Passage

Cette vieille usine à bonbons réhabilitée en restaurant design a gardé son ossature d’origine coiffée d’un puits de lumière. La déco est branchée et la cuisine d’une saveur méditerranéenne. Au 10, rue Villard.

La Bastide du Cours

C’est dans ce somptueux hôtel particulier, sur la terrasse ou au premier étage, que l’on déguste une cuisine traditionnelle provençale authentique et fine. Un délice pour les papilles et un rêve pour les yeux, la déco est incroyable. Au 45, cours Mirabeau.

Jardin Mazarin

Ce restaurant et salon de thé, à la décoration contemporaine, s’est niché dans le cadre exceptionnel d’un hôtel particulier. Il propose une cuisine simple et goûteuse aux mets de saisons délicieusement présentés. Profitez de sa belle terrasse. Place des 4 Dauphins.

Boulangerie-Pâtisserie Béchard

C’est une véritable institution dans la cité, et ce depuis 1870. Les vendeuses, habillées en robe noire et tablier, vous servent de délicieux gâteaux et viennoiseries, et de succulentes confiseries provençales, les meilleures d’Aix-en-Provence. Au 12, cours Mirabeau.

Fromagerie Savelli

Toute une infinie variété de fromages de chèvres régionaux, affinés par le fromager lui-même. Au 9, rue des Marseillais.

Nos bonnes adresses culturelles à Aix-en-Provence :

Musée Vasarely

Fondé en 1976, ce musée contemporain a pour vocation l’intégration de l’art dans l’architecture urbaine. Le bâtiment abrite des œuvres monumentales de l’artiste présentant cette peinture abstraite géométrique nommée Cinétisme : le mouvement dans l’art ! La fondation Vasarely propose également tout au long de l’année des ateliers d’animation en arts plastiques. Au 1, avenue Marcel Pagnol.

Musée Granet

Avec ses collections permanentes, le musée est l’un des plus riches de la région. Il abrite des œuvres majeures de la peinture française du 16e au 20e siècle et des écoles flamande et italienne. On y trouve, entre autres, une incroyable collection d’Ingres, Granet et Cézanne, un thème de Cézanne à Giacometti, une galerie de sculpture et une section archéologie. Place Saint-Jean de Malte.

Atelier Cézanne

L’atelier des Lauves est une étape mystique sur les pas du grand peintre natif d’Aix-en-Provence. Son magnifique jardin, d’abord, où il aimait flâner et la pieuse salle où le génie créatif opérait : pinceaux, objets, chevalets… tout semble resté intact depuis la disparition du peintre, il y a, aujourd’hui, un siècle ! Cézanne s’y était installé le premier septembre 1902. On y trouve encore certains de ses motifs fétiches qui inspiraient ses natures mortes. Au 9, avenue Paul Cézanne.

Kyrielle d’oratoires

Ces statues de vierges ou de saints, placées en hauteur aux angles de certains bâtiments avaient pour vocation de célébrer les messes en extérieur et de protéger. Les plus anciennes datent du 17e siècle, période marquée par une fameuse épidémie de peste (1610), laquelle sévit à nouveau un siècle plus tard (1720). On les réutilise au 19e siècle lors des épidémies de choléra. On en dénombre 92 dans le centre de la cité !

Notre sélection de campings

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15 camping(s) trouvé(s)
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